Divaguer, critiquer, saluer, exprimer ce que je pense de ce que je rencontre, ce qui me touche et ce qui m’énerve.
Wandering, criticising, greeting, expressing what I think of what I encounter, what touches me, and what irritates me.
Encore des chiffres qui parlent d’eux-mêmes.
Mais finalement, ces chiffres, parlent-ils vraiment d’eux-mêmes ?
C’est pas tant le bénéfice de Total en soit qui est à remarquer, c’est plutôt la puissance que donne ce bénéfice dans notre monde. Quelle souveraineté un état africain peut-il encore avoir face à des entreprises récoltant un bénéfice 8 fois supérieur aux moyens dont cet état dispose ? Quel est le poids des décisions des dirigeants de nos pays (même les petits pays européens) face à celles des dirigeants des sociétés multinationales dans l’économie mondialisée actuelle ?
Et on pourrait encore parler de Total dans le procès de l’Erika ou à propos des autres affaires qui ont fait de la publicité à la société. Cette publicité n’est semble-t-il pas aussi noire que les marées de pétrole, car elle lui réussi bien à la vue de la progression de ses bénéfices !
[1] C’est assez fastidieux de chercher cette information, on vogue de sites en sites : état fédéral, sénat, ministère des finances, région wallonne, communauté française, ... et c’est finalement sur le site de Wikipedia qu’on trouve l’information synthétique. Et devinez d’où elle vient ? Oui, de la CIA !