10 jours de congés perdus !

C’est pas tous les jours facile de s’adapter à la vie dans un nouveau pays. Les us et les coutumes sont différents et les lois aussi et c’est illusoire de se dire qu’on peut tout prévoir, tout évaluer avant de poser le choix du changement. Ca laisse parfois un goût un peu amer...

La dernière mauvaise surprise en date concerne le congé de paternité [1]. La loi britannique le prévoit bien, il est d’une ou deux semaines, juste qu’elles doivent être consécutives alors qu’en Belgique ces 10 jours peuvent être pris plic-ploc dans les 30 jours suivant la naissance. Mais, grosse différence ici, l’employé doit avoir été engagé avant le début de la grossesse pour avoir droit à ce congé et en plus, les indemnités de ce congé ne sont que de £117 par semaine. Cas particulier chez DANTE cependant où cette indemnité est augmentée jusqu’à hauteur du salaire normal, mais à la condition qu’on y aie travaillé durant au moins un an. Et pour moi, pas de chance, mais je ne suis dans aucune de ces conditions car le début de la grossesse coïncidait presque avec notre décision de déménager ici.

Voilà donc encore une nouvelle déception de ce déménagement à Cambridge. Cela après que le cours de la livre se soit effondré face à l’euro. Entre le moment où j’ai accepté mon nouveau contrat et ses conditions et maintenant, c-à-d en l’espace de 8 mois à peine, la valeur de mon salaire annuel brut en euros a baissé de €5500. En ces temps d’inflation, c’est pas la meilleure nouvelle qui soit.

Heureusement que la perspective de la naissance de notre premier enfant nous réjouit énormément. Il reste juste à espérer que les différences culturelles entre la Belgique et la Grande-Bretagne, entre l’Europe et l’Afrique, ne soient pas trop grandes. A ce propos, un article d’un colloque de la clinique transculturelle est très intéressant. Je vous invite à le lire.